Tes yeux décloisonnés
Tes yeux moi
je suis borgne
dans tes perles coruscantes sombres et vénéneuses
ces agates brillantes et vandales de mes yeux ?
ici – non là –
passe le temps des flots invectivés
file le sang mutilé de nos maux
elles se maintiennent aux fond
Elles coulent à demi-mot
Blotties sous les arcades d’une cathédrale en ruine
L’eau stagnante et croupie des mémoires endormies
Ici. tes lèvres fermées ripostent à l’œuvre ouverte
ces perles
Carminées
Éperdues de ton cou
Autour de ce détroit
isthme de ton corps qui relie la grâce à cette belle impiété
de ton buste encloîtré contenté ?
D’un corset non
d’un body
Certes d’une étoffe dentelée et ravie
Les vestiges – les décombres –
Des arguties passées
Sont des apparitions qu’il faudra convoquer quelquefois ou jamais
Il nous faudra répondre aux entités fragiles décloisonnées des mots.