N'as-tu rien vu venir ?
N’as-tu rien vu venir ? Se nuire à pas feutrés
Je me tenais sûrement dans l’inertie des sens
Par quel obscur serment ? Me comprends-tu seulement ? [je ne sais plus parler]
Las je me tiens là très en deçà des faits des évènements hurlants leurs silences attardés alarmés? Parle! Parle-moi s'il-te-plait
Je suis passé maître chez toi mettre dans ta chambre sanctifiée de nos sangs et bénie de tes larmes lustrales des Amarantes rouges…
de désaccords en remords de ton corps je me mords les lèvres aux paupières closes
je voudrais je voulais je voudrais je voulais Mais
mais je me suis tenu là je me suis te... tu de toi las
Là dans des angles muets en bordure d’endroits neutres
Navré si tu n’as agrippé qu’un peu de mes défaites en fait qu’une poignée d’amertume avérée
Qu’une once de mes revers délités par mes vers alités parmi nous vous
foutus mots prononcés
Ô comme j'en ai pleuré Ô comme j'en ai saigné qu'aucunes armes tirées de larmes ne coulaient plus jamais… [je ne sais plus parler]
Aux envers des décors stigmatisant nos sorts nous lisions nos lésions comme d'antiques contreforts comme d'authentiques efforts nos légions d’élisions qui ne trompaient que … dès lors
Toi toi tu es la bien-née
moi moi je vais claudiquant dans des jours mourants
Naitre nos amertumes ASSEZ
dans des tons de trop vagues neutralités cassées [brisées] démesurément anxiogène pathogène
T'ai-je déjà raconté ma difficulté d'être? Oui je vais recommencer non
je vais encore me dénuder (encore et après?)
je (voulais) vais mordre ta chair nue incorporée dans un corps pleuré un cœur plié sous les ramées du peuplier baumier
sous mon aile nul abri nul abri sous mon aile
je suis le rapace que tu redoutais tant
je suis le loup qu'il ne fallait surtout pas laisser entrer
je suis le danger je suis le mal-né je suis le niais je suis le nié
de nolontés flagrantes aux fragrances des défaites
je me tais d’amour incarcéré incinéré peut-être
je
vais
me
taire
dès l’acmé passée par la brutalité des souvenirs biaisés...
ASSEZ